Autodidacte, je pratique la photographie depuis 1971 date à laquelle j'achetais mon premier réflex (Pentax Spotmatic II) avec lequel je parcourais les rues de la capitale et plus tard ma région de Provence. Tout était sujet à photographier, les rues, les monuments, les gens, jusqu'aux portraits d'ami(e)s et de leurs enfants, qui se prêtaient volontiers aux séances en échange d'agrandissements joliment encadrés. Le plaisir avant tout.
C'était l'époque de l'argentique et du noir et blanc. Le post-traitement se faisait à la lumière inactinique dans un local improvisé en mini laboratoire. Des soirées entières consacrées au développement et au tirage.
Les années passant, je me suis laissé séduire par la vidéo. Caméra en main, je me suis lancé dans le film documentaire, retraçant ainsi les quelques voyages effectués à l'étranger et les visites des diverses régions de France. Des dizaines de DVD créées. Mais comme pour la photo, la post-production devenait longue et contraignante. Perfectionniste, mais avec peu de moyens, je ne comptais plus les heures devant mon ordinateur pour le montage, la narration, la sonorisation...
Pendant ce temps, le numérique envahissait le marché, offrant plus de latitude et de rapidité à la prise de vue, au post-traitement, au rendu, à qualité d'image équivalente voire supérieure à l'argentique, n'en déplaise aux "puristes", dont je faisais partie au début. (Il faut admettre aujourd'hui que nous étions dans l'erreur !).
Il n'en fallu pas plus pour me redonner le goût du "shoot", le virus de l'instantané. Je suis retombé dans le chaudron. Depuis, l'aventure se poursuit.
Très éclectique au début, je me spécialise de plus en plus dans la photo animalière, nature et paysages. La proximité avec la flore et la faune me fait vivre des émotions fortes, jamais ressenties. La pratique devenant plus sensorielle.
Emile Zola
A mon avis, vous ne pouvez pas dire que vous avez vu quelque chose à fond si vous n’en avez pas pris une photographie.