Photos récentes...

George Sand

"La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la
poésie et la beauté à tous les êtres, à toutes les plantes, qu’on laisse s’y développer".

Une envie de sortie matinale avec l'espoir d'apercevoir un Milan. Je pars léger (façon de parler) uniquement avec le 150-600 (1,750kg), je connais désormais sa polyvalence en cas d'échec pour me rabattre sur d'autres sujets. Direction le pied des Alpilles dans la zone privilégiée que j'affecte dans la plaine du village d'Aureille.

S'agissant d'une zone découverte, très étendue, je reste en affût dans la voiture, seule possibilité de camouflage. Au bout d'une heure à désespérer, le voilà enfin qui se présente, mais très haut dans le ciel, pour effectuer deux grands cercles en vol plané avant de repartir à l'opposé. Le temps d'ajuster mon télé à 600mm et de shooter. 

Pour m'amuser avant de lever le camp, une petite proxi photo sur une grappe de limaçons. 

Après la pluie pendant deux jours, le Mistral pendant trois jours ! Ras l'bol de rester enfermé. J'emporte mon 24-120 et mon 105 macro direction les Alpilles vers le village d'Aureille. Un beau ciel bleu, des nuages cotonneux, l'herbe tendre des prés, les aubépines en fleurs, le feuillage roux des noisetiers, les naissances dans les nids... Je vous livre le résultat ci-dessous.

Pour l'anecdote, j'ai fait la rencontre de deux jeunes passionnés de photo nature en observation dans leur voiture arrêtée sur le bord de la route. Munis d'un télé et de jumelles, ils "chassaient" la outarde canepetière. J'ai dû me confondre en excuses pour avoir perturbé leur affût alors que je marchais à découvert. Comme quoi, la prudence est toujours de rigueur en photo nature. "Désolé les amis ce n'est vraiment pas de moi".

Une incursion en Camargue le soir de la Lune du Loup. Parti pour un coucher de soleil, le ciel n'était pas chargé de nuages pour avoir un coucher structurant. La lune se levait dans mon dos, la pleine lune, dite la Lune du Loup " référence à une fête germanique célébrée lors du solstice d'hiver avant l'ère chrétienne" qui illumine le ciel au mois de janvier. Le temps de retourner l'objectif pour en garder le passage.

Le furet des bois (c'est moi!) a promené son objectif ça et là, le mauvais temps interdisant les photos de paysage qu'il était venu chercher après un petit repérage la veille et l'avant veille. Pas assez de lumière avec un ciel délavé n'offrant que platitude dans les scènes repérées. Il ne restait qu'à changer de thématique. L'observation, toujours elle, permet de compenser et de trouver d'autres centres d'intérêt.

Randonnée dans les Alpilles sous un ciel menaçant, en quête d'un Milan ou d'un Faucon crécerelle. Pas de Milan ce jour là. Seulement un Faucon perché sur une ligne téléphonique mais bien trop loin et trop exposé en bordure de route pour me laisser le temps de me camoufler et de "lui tirer le portrait". Je vous le présente mais sans grand intérêt. Les échecs font partie du jeu en photo animalière.

Rentrer bredouille ? Autant choisir d'autres sujets. Le tout pris avec le Sigma 150-600. On peut apprécier, ci-dessous, la polyvalence de ce télé malgré son encombrement et son poids relativement élevé.

Une prairie humide, un véritable trésor pour la "chasse" aux tout-petits. Un microcosme vit sous les hautes herbes, telles cette grenouillette, ces fleurs minuscules offrant leur corolle à qui sait les découvrir. Observer d'abord, s'attarder... dénicher, pour finir par poser et déclencher.