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                                                                                                    Claude Batho                                                                                                                                                               L'appareil photographique, c'est l'œil au bout des doigts. 

En abandonnant l'argentique, j'ai abandonné la marque Pentax pour me tourner vers les "deux grands" et choisir au final le nippon aux couleurs jaune et noir.

Cadeaux, achats, reventes, neuf et occasion…. la panoplie s'est étoffée au fil des ans, en restant dans la limite du raisonnable, budget oblige. On dit souvent : "quand on aime on ne compte pas". En photographie si ! Acheter un boitier ou un superbe "caillou" au prix de trois à dix fois le Smic, je laisse ce choix aux fortunés ou aux professionnels. S'agissant des optiques, les marques généralistes sont les bienvenues et comblent l'amateur sans trop casser la tire-lire.

D'aucuns diront que ce n'est pas le matériel qui fait la photo mais le photographe. C'est parfaitement vrai et vérifié. La pratique exige cependant un minimum pour ne pas se retrouver en reste sur le terrain.

Quant à l'animalier, c'est comme en sport, on n'a rien sans rien. Il faut du long !

Je reste fidèle au réflex et à Nikon. D'autres marques plus audacieuses se sont lancées dans "l'hybride" (appareil de type réflex sans miroir) et ont envahi le marché, obligeant les deux grands à leur emboîter le pas. Ces nouveaux boitiers plus légers, plus silencieux, sont devenus la panacée avec leur technologie de pointe embarquée (moins de mécanique, plus d'électronique) et leurs millions de pixels.

Leur poids "plume" et leurs performances font pencher la balance en leur faveur. Mais à vouloir courir sans cesse après les innovations, le marketing nous y pousse, on retombe dans ce que j'écris plus haut. Il faut donc raison garder et répondre à ses propres besoins. Sans compter la bonne sensation de qualité, de robustesse, de prise en main, que procure un bon "vieux" reflex. 

Le D300 est un tank, robuste à toute épreuve, largement dépassé aujourd'hui, mais il fait le job et garde une qualité d'image indéniable et un atout en animalier avec son format APS-C (coefficient multiplicateur 1.5).

Le D750 superbe boitier expert, polyvalent, léger, aux qualités indéniables, m'accompagne depuis 7 ans.

Le D780, dernière acquisition, a toutes les caractéristiques du D750, mais avec un plus, le cœur Hybride du Z6. Il embarque toute sa technologie, un processeur plus puissant et plus rapide, un autofocus redoutable et une rafale légèrement supérieure (pour l'animalier). Il me permet en outre et surtout, de conserver mon parc d'objectifs

sans achat de bague d'adaptation ou de mise à niveau,  pour certains, nécessaires pour les adapter aux boitiers Z. Nette économie. Mais c'est avant tout un choix délibéré.

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