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Enfin un peu de liberté. Une petite incursion en Camargue pour retrouver mes oiseaux favoris. C'est la bonne saison pour voir les flamants colorés de rose (le mâle). En effet, les glandes uropygiennes sont plus prédominantes que celles des femelles. Durant la période estivale, ces glandes produisent de l'huile sous l'effet de la chaleur. Ces huiles ont pour rôle d'intensifier la couleur rose de l'animal. 

Quant aux grandes Aigrettes, elles redoublent d'activité dans les tamaris où elles ont installé leurs nids. L'échasse blanche, toujours discrète au bord des étangs à chercher sa nourriture de son long bec.

La grâce et le charme de cette mouette ne m'ont pas laissé indifférent. Curieuse de me voir en affût derrière mon objectif elle n'a pas hésité un instant à s'approcher de moi. Peu farouche elle s'est laissée photographier (en partageant mon déjeuner). Elle m'a même remercié en s'envolant au-dessus de moi, effectuant quelques arabesques avant de s'éloigner. 

Il était une fois... Je pourrais commencer ainsi ma rencontre avec la Buse Variable (Buteo buteo) dans un lieu insolite : mon jardin! Depuis des semaines je programme une billebaude en Camargue pour aller la photographier dans son milieu naturel. La voilà qui vient frapper à ma porte. Cela fait une semaine qu'elle tournoie au-dessus de la maison pour se poser tantôt sur un toit voisin, tantôt sur la clôture du poulailler. 

Oiseau forestier, elle semble avoir dénicher une nourriture abondante pour roder si près des habitations, dans un si petit périmètre. Sans nul doute des mulots qui infestent le jardin et ceux alentour. L'hiver pour se nourrir, on la dit opportuniste, comme le sont beaucoup de prédateurs. Ce beau spécimen semble le confirmer.

Elle doit son nom à son plumage extrêmement variable allant du blanc presque pur à un brun sombre.

Une halte au bord de mer. Le temps de figer les effets du soir sur la côte escarpée créant par endroits des anses où se nichent plages et petits ports de pêche et de plaisance. Un moment éphémère à ne pas manquer. 

Ne pas repartir sans se soucier de la faune. Ici deux beaux spécimens : Goéland et Grand Labbe.

Un brin de poésie en ce printemps 2023. Des semaines sans activité ont fini par me pousser hors de ma "tanière" pour m'en aller cueillir, ici et là, quelques sujets floraux pour débuter la saison estivale. Pas grand chose dans les prés brûlés par la sècheresse. Quelques spécimens vivaces ont cependant permis de débrider un peu le déclencheur. 

Intitulons cela : rêverie

George Sand

"La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la
poésie et la beauté à tous les êtres, à toutes les plantes, qu’on laisse s’y développer".